Ma démarche

Le conseil en phytothérapie

Il allie principalement deux facettes :

  • La connaissance des plantes, de leurs propriétés, de leurs caractéristiques.
  • La prise en compte de l’individu dans sa globalité.

Les plantes

la liste des plantes ayant une activité thérapeutique est longue….ainsi que celle détaillant les indications de chacune d’elle.
Effectivement, nous avons à faire à un organisme vivant!
Inutile de chercher à appliquer des connaissance figées, travailler avec elles demande une gymnastique perpétuelle.
On n’ utilise pas toutes les plantes de la même manière; Selon les principes actifs responsables de l’activité qu’on recherche, il faut choisir une distillation (huile essentielle), une infusion, un extrait hydro-alcoolique, un macérât glycériné de bourgeon, une plante en poudre…
Pourquoi utiliser la mélisse plutôt que l’angélique? La ballotte plutôt que l’aspérule? La passiflore plutôt que la valériane? Elles semblent proches pourtant l’une peut agir et l’autre faire choux blanc, le tout est d’apporter de la précision dans leur utilisation, et de prendre en compte la plante dans sa globalité. Ce n’est pas seulement un réservoir à principes actifs. L’endroit où elle pousse, les caractéristiques de son cycle végétatif, bref, sa personnalité peut nous donner de précieuses indications.

L’individu

Indiquer une plante sur la demande d’une personne équivaut à faire inter agir deux organismes vivants. Une sorte de communication doit s’établir ; ou en tous cas, le corps doit être prêt à effectuer le travail que la plante va lui demander, et qu’elle va soutenir et amplifier par ses principes actifs, son énergie cellulaire…
Mon postulat est qu’un symptôme, aussi désagréable soit il, est une tentative du corps pour retrouver son équilibre. La fièvre permet l’accélération des échanges chimiques dans le corps par exemple.

Il y a deux grandes manières de procéder :
Soit on traite le symptôme, c’est à dire que l’on met le remède en lutte contre le corps, et on agit à la manière d’un médicament. Ce n’est pas une solution, mais la plante ne refuse pas de soulager une personne qui souffre.
Soit l’on agit de manière plus douce, en restaurant une fonction, en rétablissant un équilibre  perturbé. Si la plante est bien choisie, une communication va s’établir entre elle et les fonctions vitales perturbées, un travail global va s’effectuer.
C’est cette pratique qui nous permet de faire une prévention efficace. Avant de développer une maladie, le corps nous envoie des signaux d’alarmes ; il s’agit d’être à l’écoute de son corps pour les percevoir, savoir les interpréter et agir en conséquence.

Le conseil en phytothérapie